JEAN-PAX MEFRET

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Jean-Pax Méfret a mené pendant plus de 30 ans une vie de grand reporter-baroudeur et a notamment collaboré à de nombreux magazines. En parallèle, il n’a jamais cessé de raconter en chansons les grands faits occultés par la pensée unique. Il a été le premier à dénoncer le goulag soviétique, le mur de Berlin, les atrocités des Khmers rouges. Le premier à glorifier les armées alliées qui en juin 44 ont libéré la France de l’occupation nazie et à dénoncer sur disque, en 1968, le calvaire des harkis.

Professionnel de l’écrit, le chanteur rebelle continue à mettre son talent et sa voix au service de ceux que l’on ne chante jamais. Des chansons « en noir et blanc » qui sont un voyage à travers l’Histoire et dans le quotidien malmené de la vie. Avec pour maître mots : Respect et Liberté !

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Jean-Pax Méfret

Jean-Pax Méfret naît le 9 septembre 1944 à Alger. Son père est un résistant marseillais lié à l’OSS venu à Alger pour préparer le débarquement américain de 1942, tandis que sa mère descend d’une famille franco-italienne installée en Algérie depuis le xixe siècle. Il grandit dans le quartier populaire de Belcourt où il est le témoin direct des premiers évènements de la guerre d’Algérie. Partisan de l’Algérie française, après avoir acclamé Charles De Gaulle le 4 juin 1958, il se rapproche du Front Algérie française et participe à la semaine des barricades de janvier 1960. Lors du putsch des généraux, le 21 avril 1961, il participe à l’occupation de la radio d’Alger, est arrêté puis emprisonné quelques semaines avant d’être libéré. Devenu agent de liaison de l’OAS, il est une nouvelle fois arrêté le 13 février 1962, rapatrié en métropole à la prison de la Santé puis transféré dans celle de Rouen dans le quartier des activistes. Il y compose sa première chanson, Je ne vous garde pas rancune, en l’honneur du lieutenant Roger Degueldre fusillé le 6 juillet 1962. Assigné à résidence à partir de septembre de la même année, il termine ses études par correspondance. [...]

Source : Wikipédia